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Au mois de Juillet… Jouez ! Au-delà du jeu de mots impératif ou du moins incitatif mais qui ne paraît pas dénué de sens pour le citoyen avisé, la note des élections est la seule manquante à la composition symphonique d’une nouvelle mélodie malienne laquelle cette fois-ci adoucirait les mœurs –espérons-le !-. Futile serait une interrogation sur la tenue d’élections « libres et transparentes » dans une nation préfectorale où le préfet servant de "pantin" au mutin qui a pris goût à la bureaucratie parasite et comptant combattre l'ennemi dans un bureau stylo en main que sur ce terrain qu'il s'est vanté de si bien connaitre -le Mali, le pays où l'expérience est sacrifiée, administration truffée de militaires de tous rangs et des fonctionnaires de qualité mis à la touche à cause de leur compétence-. Une transition de quiproquo ou de tout sur son dos...  Sa main invisible touche à tout mais n'assume rien ; son silence de cimetière est responsab...

"Qu'est ce qu'elle a ma gueule ?"

Eva Joly demandait à la presse après sa mauvaise chute... mais "qu'est ce qu'il a mon pays ?", le Malien peut ou doit se poser la question... pourquoi? Pour se disculper, se laver les mains comme n'ayant jamais participé de près ou de loin à l’effondrement de son pays -la victimisation à la malienne-; ou pour se "re"-mettre en question, assumer ses responsabilités et dégager le rôle qui doit être le sien demain pour la renaissance de cette nation -la baraka à la malienne-. « Gardez-vous...de vendre l'héritage Que nous ont laissé nos parents » Hélas! Ils -les Maliens- ont failli sinon ce pays n'a jamais été aussi vrai pourquoi son peuple -mis à nu- est pour une fois, n'en déplaise si authentique; d'où cette grave crise identitaire, une crise identitaire par rapport à soi et par rapport à son pays -se définir soi et donner une image à son pays-. Les vrais Maliens se découvrent dans le vrai Mali, vérité camouflée et le mal légitimé, rares so...

Good l'argent...

Oui l'argent s'est imposé comme le "fruit interdit" de L'ici bas, personne ne le sent que chacun n'y succombe - à chacun d'en faire une vérité ou d'en dénier la réalité- , seulement cette fois ci Satan, pour une fois peut baisser les bras car la voracité et l'ignominie et l'individualisme ont pris et assurent de la belle manière la relève mais, servira toujours de faux-fuyant à la mauvaise foi. "Seul l'argent justifie les actes", s'immisçant dans les vies comme des "envoyés" pour apporter la lumière au peuple assombri par les esprits démoniaques et féroces... Hélas! ils n'éclairent que le fond de leur jabot -Malheur et Honte à vous...- de n'avoir pas éclairé la lanterne. Heureux ce peuple, le jour où il saura identifier l'incarnation de la honte, de la médiocrité, de la bassesse, démasquer une imposture qui lui vient toujours sous cette forme -sincère et libératrice-. Pendant que certains suent du roug...

Tolérance 0 à Bamako... Paix 0 au Nord...

"Le chien aboie, la caravane passe" , les hommes passent mais le défi reste ; le temps s'écoule mais la crise demeure ; l'armée est prête mais l'acte tarde et le vent de l'optimisme souffle de moins en moins... Non à un premier ministre pleins-pouvoirs avec un président sans-pouvoir ; oui à un militaire libérateur du Nord que d'un militaire justicier à son solde à Bamako, qu'est ce qui se trame encore à Bamako, pendant que tout s'enlise dans le Nord ? De Mars à Décembre, le Nord tombe toujours dans l'indifférence nationale, car Bamako est à "cool" quand le Nord est à sang, comme une manœuvre visant à faire du Nord une cause perdue - mais elle n'en serait jamais ainsi- c'est un devoir de conscience et un combat de dignité, "tous au rendez-vous de l'honneur". Le culte de la personnalité au détriment de la culture du civisme et de la citoyenneté, le Malien sait-il ce qu'il veut réellement?  Un peuple qu...

Le réveil...

Enfin! un réveil pas que physique, où était passée cette jeunesse, tant décidée aujourd'hui à jouer son pion sur l’échiquier socio- politique et économique ; longtemps restée "museler" par de politiques assassins, aussi à travers sa propre ignorance et de par son manque de courage à s'approprier à bras-le-corps de la politique citoyenne, elle s'est faite otage de pratiques malsaines visant toujours à réduire son rôle à une assistance et non à une participation, l'obligeant à être la nécessiteuse au lieu d'être la nécessaire dans la vie de sa cité. Cette jeunesse qui, à cause de la désespérance résultat de la mauvaise politique, a préféré la résignation au combat, l'apitoiement à une révolution citoyenne, la victimisation à la culpabilisation , l'abandon pis la fuite à la résistance, l'indignation à  l'abnégation. Qu'est ce qui peut résister à une jeunesse opiniâtre, saine, consciente, "éduquée" et active, pour ne pas dire...