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Ah, mon devoir...et mon droit!

Pour qui vais-je voter et pourquoi?

C'est loin d'être la question que se poserait ce citoyen lambda, qui se voit donner au moment des élections une place si importante et essentielle, le faisant vite oublier l'inexistence et l'oubli qui étaient les siens dans les projets de sa nation.
Lui, qu'on a privé de tout dans la république, l'oublié au rôle électoral immense, à qui on fait voir seulement le devoir et bannir aussitôt le droit, empêchant son enfant d'aller à l'école, refusant sa famille d'accéder aux soins , privant sa famille de manger à sa faim...
Cependant cette échéance électorale le met au cœur des choses, lui ouvre toutes les portes, -vu sa sollicitation et son convoitise-, mais pour combien de temps, il se voit bâtir si vite une société idéale et juste, qu'un pincement est utile pour le libérer d'un fantasme et le sortir d'une utopie dont son imaginaire se voit désormais pieds et mains liés.
Est-il vraiment conscient de son pouvoir et ce que son vouloir peut apporter comme changement et révolution dans sa société, non...car son devoir qui est le sien est plutôt une faveur qu'il va léguer par lien de parenté, céder par réseau amical, offrir par circuit de connaissance et relation, sans peser le pour et le contre de sa décision, -que cette faveur serait le facteur de fracture économique, de hiérarchisation des classes et d'inégalité sociale-.
Sait-il qu'un pays avance avec une vision et un projet et non avec une faveur ou un coup de pouce, car une faveur accordée sera encore accordée à d'autres personnes, car "la charité bien ordonnée commence par soi-même" - sa famille et son entourage-; et un candidat, chercheur de voix n'échappe pas à cette règle, car "l'exception qui confirme la règle", viendra de celui qui combat avec un projet, un programme et s'indigne devant une faveur, une offre.

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