Partons de ce pays...ce vers était réservé jadis à une population bien déterminée, et était un sacrifice personnel pour mieux subvenir aux besoins des siens, car ne trouvant pas les moyens de subsistance adéquats chez soi.
Aujourd'hui, ce vers n'a plus d'appartenance sociale ou raciale et semble braver ce poème si fantastique de Camara Laye dans L'enfant noir- "O Daman, O ma mère", qui manifeste de la mélancolie d'avoir quitté sa chère mère-; mais ceci n'est plus un frein à cette idéologie qui s'instaure à grande vitesse dans les mentalités sur cette route pleine de désespoir et d'obstacle.
Si l'aventure était un recours du malien démuni, oublié et délaissé, elle a vite conquis pas mal de cœur sur sa petite voie- partir mais pour revenir ou pour rester, une chose est sûre la réflexion viendra en dehors du pays-. Ce pays qui est devenu désormais une terre hostile où ce malien coupé de tout, et qui ne peut compter que sur ses deux mains et deux pieds, s'est vu prononcer une sentence et une peine établie : fuir son pays, sa nation.
Ce pays, où l'intérêt personnel prime sur le collectif, est devenu une jungle où les puissants survivent, ainsi la survie des plus faibles semble promise ailleurs.
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