Accéder au contenu principal

Articles

Affichage des articles du octobre, 2017

IBK s(f)ait ce qu'il veut et a ce qu'il veut

   Avant cette dernière année de premier mandat (généralement consacrée à la campagne de réélection dans nos démocraties africaines), IBK semblait ne pas être très fan des médias. Entre d'un côté ses actions et réalisations politiques qui ne sont pas à la hauteur des attentes et, de l'autre côté la mise en cause de sa légitimité politique à travers les contestations sociales dans la capitale et ses environs d'une part et, d'autre part par la fin du "monopole de la violence physique" de l’État à partir de Mopti et au-delà. Si l'heure n'est pas encore au bilan du quinquennat, elle s e prête largement aux constats et aux réflexions pour espérer un meilleur sort en 2018. Outre l'aspect médiatique, IBK serait réputé comme peu "sociable" dans la mesure où son "insociable sociabilité" est calculé en fonction des besoins et des contraintes politiques. Les quatre premières années, le président n'a besoin de personne. Au contrai

IBK, le dernier homme

   Le président Modibo Keita n'est pas le dernier homme. Donc, Ibrahim Boubacar Keita (IBK) ne pourra pas le devenir. Moussa Traoré fut en sa manière et de par sa méthode de gouvernement, le premier et le dernier homme. Pourtant, IBK en est un. Le dernier homme qui suscita autant d'espoir pour en briser autant, sinon plus. Le dernier homme qui ferait pis car aucun acteur politique n'aura intérêt à égaler la pire gouvernance de notre histoire politique contemporaine.    Le contexte qui a propulsé IBK au pouvoir aurait dû faire de lui, le dernier homme. De l'indépendance à aujourd'hui, ils sont trois à arriver au pouvoir suprême dans des circonstances toutes particulières. Y a-t-il un moment aussi périlleux de conduire le destin d'une nation qu'à ses premières années d'indépendance ? L'urgence était -soit de revenir au moment ante-colonial ou de créer une réalité post-coloniale. Cependant, aucun de ces deux postulats n'est possible. Toutefois,