Avant cette dernière année de premier mandat (généralement consacrée à la campagne de réélection dans nos démocraties africaines), IBK semblait ne pas être très fan des médias. Entre d'un côté ses actions et réalisations politiques qui ne sont pas à la hauteur des attentes et, de l'autre côté la mise en cause de sa légitimité politique à travers les contestations sociales dans la capitale et ses environs d'une part et, d'autre part par la fin du "monopole de la violence physique" de l’État à partir de Mopti et au-delà. Si l'heure n'est pas encore au bilan du quinquennat, elle s e prête largement aux constats et aux réflexions pour espérer un meilleur sort en 2018. Outre l'aspect médiatique, IBK serait réputé comme peu "sociable" dans la mesure où son "insociable sociabilité" est calculé en fonction des besoins et des contraintes politiques. Les quatre premières années, le président n'a besoin de personne. Au contrai
"Mon objectif, ce n'est pas de construire la société de demain, c'est de montrer qu'elle ne doit pas ressembler à celle d'aujourd'hui." Albert Jacquard